Fab a écrit :@Overgame : tu parles de quel référendum en 2020 ? J'espère que c'est pas sur le libre passage en suisse parce que je déménage dans quelques mois à la frontière
.
C'est exactement sur la libre circulation.
https://www.letemps.ch/suisse/linitiati ... signaturesPour revenir à la GB, dites vous que c'est un jeu politique pour les politiques britanniques. Ils ne veulent pas que leur nom soit associé à ce foutoir. C'est même l'une des raison pour laquelle j'ai un certain respect pour May, elle a accepté le job dont personne ne voulait et a ruiné sa carrière, mais elle a pris ses responsabilités. Cameron a ruiné la sienne sur un pari, mais pendant ce temps Johnson et Farage s'amusent à la critiquer dans la presse, tout en espérant un accord qu'ils pourront critiquer en expliquant que leur solution aurait amené l'utopie.
Et donc les élus britanniques votent contre tout plan, car leur nom y serait associé et ils seront tenus responsables tout en votant contre une motion de censure, pour laisser May patauger. Ils sont nombreux à essayer qu'un plan soit adopté tout en votant contre (d'où la défaite historique) pour pouvoir en tirer parti lors des prochaines élections.
Il reste une possibilité de sortie, j'avais "parié" dessus mais plus le temps passe, moins elle semble plausible :
1) On arrive fin mars, l'UE n'a pas bougé d'un iota, la situation en GB n'a pas évolué.
2) La GB demande une extension.
3) L'UE est réticente et demande pourquoi l'accorder sans nouvel élément. Après discussion, l'UE lie une extension avec l'organisation d'un second référendum contenant 3 possibilités : Remain, Deal (le dernier en date), No Deal. Les anglais devront classer les 3 options et ce sera comme un vote à 2 tours (on élimine le choix classé 3ème et les personnes ayant voté pour ce choix voient leur vote attribué à leur second choix).
4) Pour les problèmes techniques (élections européennes, période transitoire), l'accord d'extension se résume comme suit :
a) L'article 50 est terminé mais un accord spécial, à durée limitée (par exemple 31 décembre 2019), est adopté. La GB n'est plus membre de l'UE mais on lui a accordé un statut particulier de "presque-membre" (en gros membre dans représentation). L'accord pourra être révoqué par chacune des deux partie.
b) La GB est tenue d'implémenter le résultat du référendum avant cette date.
c1) Si Remain gagne, la GB redevient membre complet de l'UE aux conditions actuelles. Des élections spéciales européennes seront organisée en GB début janvier pour une entrée en fonction fin mars, avec effet immédiat.
c2) Si le Deal gagne, ses dispositions seront mises en oeuvre à la fin de la période transitoire (ou date prévue dans l'accord).
c3) Si le No Deal gagne, la GB quittera complètement l'UE a la fin de la période transitoire.
5) Les élus implémentent le résultat tout en pouvant se retrancher derrière "le choix du peuple". Et peuvent expliquer que "l'UE anti-démocratique nous a imposé ce second référendum et a piétiné le résultat du premier".
Franchement, c'est la seule solution que je puisse imaginer pour sortir de ce foutoir. Aucun accord ne sera signé par le parlement britannique s'il ne leur permet pas de rejeter la faute sur d'autres.