une pensée aux courageux qui font face aux éléments enflammés, en France, en Belgique et partout ailleurs
voici donc les infos utiles
horaires
Vendredi 22
EL1 14h
EL2 17h
Samedi 23
EL3 13h
Qualif 16h
Dimanche 24
Course 15h
en 2021 pole de Max en 1m29"990 et victoire également pour Max
au championnat on sait que Leclerc doit lutter contre Max, RedBull, Perez, Sainz, et même sa Ferrari de temps en temps, même, un peu trop souvent
ceci dit au RedBull Ring, sa Bella Rossa fit merveille, et le monégasque récolte enfin le fruit de belles performances jusqu'ici, bien peu rémunératrices
Verstappen reste favori, pour de multiples bonnes raisons
il est notamment difficile de demander à la scuderia d'à la fois revenir au sommet et en plus, avoir le niveau pour s'y maintenir
ils sont "revenus", le plus dur commence, sur la piste, rester dans la lutte, surtout face à RedBull
cependant cela reste une saison pleine de suspense et de rebondissements, je vous laisse faire le choix de vos évènements favoris dans le sondage
Scoop : Après Lionel Froissard on sait qui prendra la place de consultant RTBF à coté de Gaetand Vigneron ! et c'est qui ? c'est qui ?
la France, justement, plutôt que de revenir sur la saison ou les détails de l'actualité F1, revenons un peu dans le passé, pour se souvenir de la France et son amour pour la F1, qui se verront encore une fois, privé d'un Grand Prix national dès l'année prochaine
tout commence à Reims le 2 juillet 1950, un circuit routier, une boucle rapide de 7.8km, 64tours et 500km, le premier GP de France du tout nouveau championnat du monde de F1
comme prévu les Alfa domine les qualifs mais on retrouve les Talbot-Lago de la 3e à la 6e place sur la grille, avec 3 pilotes français : Etancelin, Cabantou et Rosier
mais pour la course c'est finalement la F2 Simca-Gordini du français Manzon qui terminera premier équipage tricolore, malheureusement juste au pied du podium derrière les Italiens
Robert Manzon fera partie des mousquetaires, les cracks français de la F1 des années 1950 avec Jean Behra ou encore Maurice Trintignant, le premier vainqueur français en GP à Monaco, sur Ferrari en 1955
dans les années 50 le GP de France va se partager entre Reims et Rouen, avec une annulation "symbolique" en 1955 suite au dramatique accident de Mercedes aux 24h du Mans
l'alternance va se poursuivre dans les années 1960, avec l'arrivée de deux nouveaux circuits et non des moindre, le Bugatti du Mans et le redoutable Charade en Auvergne
bien que le Bugatti ne fasse pas l'unanimité et ne sois pas retenu
la dernière édition à Reims aura lieu en 1966 et c'est en 1968, suite à l'accident mortel du pilote français Jo Schlesser, que Rouen est définitivement abandonné
mais Charade également devient dangereux, trop rapide avec des rochers trop proches, de fait le Dr Marko y laissera son œil suite à une projection de caillou
la France propose alors les installations modernes du Castellet en 1971, qui vont alterner avec le circuit de Dijon pendant une grosse décennie
du coté des pilotes, de grands noms circulent également à cette époque, comme Guy Ligier, Jean-Pierre Beltoise, Jean-Pierre Jabouille, Henri Pescarolo, ou encore le regretté prodige François Cevert
il faut attendre la fin des années 1970 et le début des années 1980 pour que les pilotes et les teams français s'abreuvent du Saint-Graal
Didier Pironi, René Arnoux, Renault et bien sûr Alain Prost, la filière Elf, etc...
la France passe le Turbo, gagne des courses, des titres, des pôles,...
5 Juillet 1981, victoire de Prost sur Renault à Dijon
en 1982, 4 français terminent aux 4 premières places : Arnoux, Prost, Pironi et Tambay
Prost récidive en 1983 au Castellet, toujours sur Renault
l'arrivée de Ligier comme écurie, les ingénieurs français ont également la côte comme Ducarouge, Bernard Dudot,... la décennie 1980 est fabuleuse pour le sport automobile français, avec le succès grandissant du Paris Dakar, de la 205T16, etc...
pour en revenir au GP, le Castellet restera au calendrier de la F1 jusqu'en 1990, avec 3 victoires de Prost lors des trois dernières édition, et c'est donc en 1991 que le GP de France se déplace à la campagne, à Nevers-Magny-Cours, pour 17ans
le moteur Renault fait des merveilles et le bonheur de Sir Frank Williams avec un dernier titre pilote pour Alain
pendant ce temps Alesi reste le chouchou du public et des team français voient le jour comme Larousse
mais assez rapidement les succès s'éloignent, avec quelques coups d'éclats bien sûr, mais la victoire de Panis sur Ligier à Monaco, en 1996, représente à peu près l'état de la Formule 1 en France à ce moment là
clap de fin pour Ligier puis Renault, échec Peugeot/Prost, une pléthore de pilote cantonné aux équipes du ventre mou, si pas pire
mais quelque part, Jean-Paul Belmondo ça fait pas rêver non plus et il n'y a plus de constructeur français en F1, plus de coup de volant notable, ou en tout cas, mal équipé
qu'importe, la France gagne avec la 905 au Mans, Marie-Jo en athlétisme, Richard Virenque est un chouette gars dans les Guignols de Canal+, et joie suprême, le titre le plus convoité face au Brésil en '98, en jouant à la baballe
si ce n'était que ça, l'Allemagne a peut-être Schumacher, qui domine la F1 début 2000
mais au même moment le meilleur pilote du monde - de tous les temps et de l'univers - s'exprime en rallye, il est français dans une écurie française et s'appelle Sébastien Loeb
"la F1 c'est pour les nuls" - dicton Alsacien
il faudra attendre le truculent Briatore et ses titres avec Renault et Alonso de 2005 et 2006 pour entendre à nouveau la Marseillaise sur le podium
on connait tous la joie éphémère et la fin sordide de cette histoire, dans une ruelle probablement mal fréquentée de Singapour... digne d'un polard "noir" selon Piquet
d'autant plus que le GP de France est supprimé du calendrier ! une disette de 10ans ! et le GP revient au Castellet en 2018
il y aura cependant de quoi satisfaire les fans de l'hexagone avec les titres RedBull associés au V8 Renault... juste avant l'ère hybride et la catastrophe Abiteboul
une présence tricolore toujours bien présente derrière le volant avec JEV, Romain Grosjean ou encore le regretté Jules Bianchi
il y aura toujours du bleu, du blanc et du rouge en F1
c'était un 17 Juillet, après de longs mois de coma
et de nos jours deux pilotes victorieux en GP, Gasly et Ocon, une écurie Alpine qui progresse, le GP de France avait sa légitimité au calendrier de la F1, pour son histoire, ce qu'il a apporté au sport et la contribution actuelle de la France à la F1
ce n'est qu'un au revoir, on l'espère, pour de nouvelles aventures et encore, de bien beaux souvenirs
bon GP national chers voisins !
allez Gasly !